Madame Andrée GENTILI née FUOC

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Domiciliée à Entraigues-sur-la-Sorgue (84320, France)
Née à Marseille (13000, France) le jeudi 14 juillet 1932
Décédée à Entraigues-sur-la-Sorgue (84320, France) le jeudi 6 janvier 2022 à l'âge de 89 ans
Veuve de Monsieur Albert GENTILI

Espace « condoléances » 

Cet espace condoléances a été créé le vendredi 7 janvier 2022.

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Hommage 

Andrée est née à Marseille au milieu du tumulte de la fête nationale, le 14 juillet 1932, dans une grande famille unie d'oncles, tantes et grands-parents joyeux. Une petite fille curieuse et sage, créative et douée pour le dessin qu'elle a étudié ensuite aux beaux-arts à Avignon. Toute sa vie elle a tricoté, cousu, avec beaucoup de goût. Et nourri sa famille avec le talent que lui avait légué ses grands-mères et son père, très fin cuisinier.
Elle était peu consciente de sa valeur, d'une gentillesse vraie et spontanée. Elle avait beaucoup de talents qu'elle sous-estimait totalement. Elle aimait rire et avait beaucoup d'humour. Sa nature était joyeuse malgré la maladie, les peines et la fatigue. Mais elle avait été abîmée par beaucoup de chagrins. Elle s'était dévouée totalement à l'accueil et à l'accompagnement de ses deux parents dans la vieillesse comme une petite infirmière, jamais fatiguée. Pourtant elle a lutté toute sa vie contre la dépression à la suite de sa maman. C'est l'image de son papa, un homme vaillant, qui n'était qu'amour et générosité, qui l'a beaucoup construite.
Depuis le décès de son mari, mon papa, en avril 2019, elle avait du mal à s'accrocher à la vie, ayant perdu un repère essentiel. Elle languissait parfois de rejoindre son "petit caillou".
Les personnes qui l'ont connue gardent d'elle le souvenir facétieux d'une personne qui avait beaucoup d'humour et de gentillesse. Elle croyait à la survie de l'âme surtout parce que, depuis l'au-delà, sa grand-mère nous envoyait des signes fréquents et elle-même a déjà commencé à poursuivre la tradition.
Elle s'est éteinte dans son sommeil paisiblement selon les médecins et c'est un réconfort. Les derniers mots qu'elle a prononcés sont "merci et bonne nuit". Son dernier l'éclat de rire, ils étaient rares à la fin, a été pour un chaton, Sushi, qui se blottissait contre elle l'après-midi pour regarder la télévision et dépensait beaucoup d'énergie à faire toutes les pitreries d'un jeune chat. Ils avaient tous les deux un lien particulier qui a réchauffé ses derniers mois.
Maman, tu vas nous manquer, comme papa nous manque, mais nous ferons vivre le souvenir.
Je t'aime
Martine

Martine GENTILI- 12-01-22